En octobre 1962, au Salon de Paris, Alpine dévoile la berlinette Alpine A110. Par rapport à la berlinette A 108 apparue deux ans plus tôt, l'A 110, la carrosserie est modifiée : surface vitrée agrandie, dessin de la partie arrière apuré et simplifié, panneau de custode aminci, grilles d'aération trapézoïdales au-dessus des ailes arrière, capot moteur redessiné, panneau arrière doté de feux horizontaux provenant de la R8. Cette refonte esthétique est l'œuvre du jeune designer Serge Zuliani. Les Alpine A 110 sont dotées du moteur 956 cm³ à cinq paliers de la Renault R8, développant 51 ch.
Au Salon de Paris 1964, Alpine présente l'A 110 1100 dotée du moteur de la Renault Caravelle. Il est proposé en deux niveaux de puissance : la "70" (66 ch) et la "100" (95 ch). Sur la "100", le moteur 1100 est alimenté par deux carburateurs double corps.
En juin 1965, la gamme est complétée par le modèle 1300. Il reçoit un moteur dérivé de celui de la R8 Gordini mais réalésé à 1296 cm³ et sa puissance est de 115 ch. Avec ce moteur, la berlinette A 110 dépasse les 200 km/h en vitesse de pointe. L'A 110 1300 se distingue par de petites prises d'air aménagées sous les phares. Elles servent à refroidir les freins avant.
Pour le millésime 1966, les versions 950 sont supprimées du catalogue. Restent dons les 1100 "70" et "100" et la récente 1300.
Au Salon de Paris 1966, l'A 110 1300 se dédouble en deux versions : la 1300 à moteur Gordini devient 1300 S (Super) et gagne 5 chevaux supplémentaires (120 ch) tandis qu'une nouvelle 1300 dotée du moteur R8 Gordini de 1255 cm³ (105 ch) est proposée. En même temps, Alpine présente la 1500 équipée du moteur de la Renault 16 (1470 cm³, 90 ch). A partir du millésime 1967, les Alpine A 110 peuvent être dotées de projecteurs additionnels intégrés dans la face avant.
Pour le millésime 1969, la "100" et la 1500 disparaissent. La gamme comprend alors la 1100 "70", la 1300, la 1300 S et la nouvelle 1600. Pour 1970, la 1100 "70" est remplacée par la 1300 "85".
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