Autos Classiques

Pour succéder au spider 850, Fiat envisage diverses possibilités et opte finalement pour un modèle à moteur central qui est dérivé du prototype Bertone Autobianchi Runabout de 1969. Dévoilé à la fin du mois de novembre 1972, le nouveau spider conserve son original nom de code, X1/9, pour indiquer qu'il s'agit d'un modèle futuriste qui occupe une place à part au sein de la gamme Fiat. Le moteur est le 1300 de la berline 128 Rally mais il est renversé. Il développe 75 ch à 6000 t/min. La vitesse maximale annoncée est de 170 km/h. Le Spider X1/9 se caractérise par son profil en coin avec des phares escamotables et un toit amovible. La production du spider X1/9 est assurée par Bertone.  

Au Salon international des machines à Brno, Skoda présente ses modèles 100 et 110 pour 1973 qui sont retouchés au niveau de la face avant. L'aménagement intérieur est également revu pour plus de confort et de sécurité. Les poignées de porte des berlines sont désormais encastrées comme sur le coupé.

Au Salon de Tokyo, en novembre 1970, Toyota dévoile deux nouveaux modèles partageant la même plate-forme, la berline Carina et la Celica. La Celica est un coupé 4 places plus abordable que l'exclusive 2000 GT. Il est notamment destiné à concurrencer la Ford Capri. La Toyota Celica arrive en Europe occidentale en février 1971 à l'occasion du Salon d'Amsterdam. Elle est d'abord commercialisée en version LT dotée du moteur 1.6 litres de 79 ch. En 1972, la gamme est complétée par le modèle ST (86 ch) et, l'année suivante arrive la Celica GT (108 ch).

En novembre 1972, le coupé Junior Zagato, apparu fin 1969, évolue. Il reçoit le moteur 1600 de 109 ch à la place du 1300. En même temps, le porte-à-faux arrière est allongé de 10 cm. Empattement : 225 cm. Dimensions : 400 x 155 x 128 cm. Vitesse max. : 190 km/h 

Au début des années 1970, Alejandro de Tomaso décide de créer une gamme de modèles et, après la berline de luxe Deauville, il dévoile, en novembre 1972, le coupé 2+2 Longchamp qui doit concurrencer la Mercedes-Benz 350 SL. C'est Tom Tjaarda qui est chargé de dessiner ce nouveau modèle. Les lignes classiques et tendues évoquent à la fois celles de la Mercedes et celles du prototype Ghia Marica dessiné par  le même Tom Tjaarda en 1969. L'habitacle offre une habitabilité raisonnable et l'équipement est luxueux : climatisation, volant Nardi, sellerie en cuir. Le moteur est le V8 Ford de 5763 cm³ (300 ch) qui équipe déjà la Deauville. La transmission est assurée soit par une boîte manuelle ZF 5 rapports, soit par la boîte automatique Ford Cruise-O-Matic. Le châssis est celui de la Deauville mais à l'empattement raccourci. Les quatre roues sont indépendantes. Au total, De Tomaso a produit 409 Longchamp jusqu'en 1989 dont 14 cabriolets.  

A la suite du rachat de Lancia par Fiat en 1969, Sergio Camuffo, responsable du développement est chargé de concevoir un nouveau modèle en un temps record. Il opte pour la traction avant et, faute de temps et de moyens, il choisit la mécanique parmi celles qui sont disponibles ; ce sera la double arbre Fiat amélioré par les ingénieurs de la maison. Pour la carrosserie, dessinée par le Centro Stile de Fiat, le choix se porte sur une configuration à deux volumes mais avec un coffre classique au lieu d'un hayon. Les délais imposés par Fiat sont tenus et la nouvelle Lancia, baptisée Beta, est dévoilée en novembre 1972 au Salon de Turin. La gamme comprend trois moteurs : le 1400 (1438 cm³, 90 ch), le 1600 (1592 cm³, 100 ch) et le 1800 (1756 cm³, 110 ch). Les freins sont tous à disque avec double circuit. Modèle haut de gamme, la 1800 est équipée de sièges avec appuie-tête réglable, d'essuie-glaces à deux vitesses et d'un pare-brise feuilleté et teinté.

En novembre 1972, tandis que Fiat présente la nouvelle 126 au Salon de Turin, la 500 est présentée dans une dernière évolution : la 500 R ou rénovée. Fiat pense en effet qu'il y a une place pour les deux modèles au sein de sa gamme. La 500 R reçoit le moteur 594 cm³ de la 126 mais à la puissance réduite de 5 ch (18 ch) et sa boîte de vitesses n'est pas synchronisée. Les finitions sont également réduites. Ainsi, sur la 500 R, les pneus à carcasse radiale de l'ancienne 500 L ne sont proposés qu'en option. Le volant et le compteur sont ceux de la 500 F mais en plastique noir. La banquette arrière n'est plus rabattable. Les jantes sont celles de la 126 et donc dépourvues d'enjoliveurs. La production est transférée de Turin vers Dusio (chez Autobianchi) puis à Palerme. La dernière Fiat 500 y est fabriquée le 1er août 1975.  

Au début des années 1970, le moment est venu chez Fiat de remplacer la 500. Fiat conçoit une nouvelle voiture à la carrosserie aux lignes plus modernes et à l'habitabilité améliorée. L'accent est également mis sur la sécurité active et passive. Pour des raisons de coût et d'encombrement, la nouvelle petite Fiat conserve toutefois l'architecture mécanique de la 500 avec son moteur placé à l'arrière. Baptisée 126, la nouvelle Fiat est dévoilée en novembre 1972 au Salon de Turin. Par rapport à la 500, le moteur voit sa cylindrée portée à 594 cm³ pour une puissance de 23 ch à 4800 t/min. L'équipement est mieux fini. A partir de septembre 1973, le toit ouvrant en toile est proposé en option. Emp. : 184 cm. Dimensions : 305,4 x 137,7 x 130 cm. Poids : 580 kg. Vitesse max. : 105 km/h