Lorsque la crise pétrolière a éclaté, il ne faisait probablement aucun doute que le Salon de l’Auto de Bruxelles ne serait pas organisé en janvier 1974. Il aurait en effet été un peu absurde de célébrer l'automobile à l'heure des limitations de vitesse à 80 km/h, des dimanches sans voiture et du rationnement prévu de l'essence. Par ailleurs, en raison du froid de janvier, les salles du Palais des Exposition du Centenaire auraient nécessité une forte consommation de mazout pour leur chauffage. C’est pour cette raison que le ministre a adressé une lettre au comité d’organisation les invitant à reporter l’événement à des temps meilleurs. Le comité a interrogé les principaux exposants et six grands constructeurs se sont prononcés contre le report. Mais cet avis n’aurait cependant probablement eu aucun impact car, si le comité n’avait pas volontairement décidé de reporter le salon, celui-ci aurait sans aucun doute été interdit par les autorités.
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