Renault Manoir

En octobre 1958, la gamme Frégate est complétée par un break dénommé Manoir, plus luxueux que la version Domaine. Sa production est de courte durée (dix-huit mois) puisqu'elle s'arrête en avril 1960 en même temps que celle de l'ensemble des Renault Frégate.

Aston Martin Ogle Sotheby Special

En janvier 1972, au Salon de Montréal, le carrossier Ogle présente le coupé Sotheby Special réalisé sur base Aston Martin DBS V8 par Tom Karen. La carrosserie est en fibre de verre. Le pavillon, conçu en verre est renforcé par une structure en acier Reynolds 531. L’original panneau arrière est entièrement réalisé d'une seule pièce d'acier inoxydable brossé, percée de 22 ouvertures pour les feux. A l’intérieur, la banquette arrière est transversale, faisant du coupé Ogle une trois places. 

Le coupé Sotheby Special a été commandité par le cigarettier WD & HO Wills Ltd pour stimuler les ventes des nouvelles cigarettes Sotheby. Hélas, celles-ci n’ont pas eu de succès et l’Ogle a ensuite été repeinte aux couleurs rouge et blanc d’une autre marque de cigarette, Embassy.

Deux exemplaires de l’Aston Martin Ogle ont été fabriqués. La première, de couleur bleue, a été exposée à Montréal puis, en mars, à Genève. La deuxième, de couleur rouge, a été construite sur la base d’une AM V8 plus récente, en 1973, à la demande d’un client privé. Il l’aurait payée 28 750 £ alors que le prix d’une AM V8 normale était de 8 749 £.

 

AMC Concord

Dévoilée en septembre 1977, l’AMC Concord est une évolution du modèle Hornet qu’elle remplace. Les retouches esthétiques lui donnent un aspect plus moderne. La qualité de fabrication et la finition sont également améliorées. La Concord est proposée avec les moteurs 6 cylindres de 3.8 ou 4.2 litres ou avec le V8 de 5 litres ou, en option, avec le petit 4 cylindres 2 litres d'origine Audi. Elle est disponible en berline 2 ou 4 portes, coupé hatchback ou break. La gamme comprend les finitions de base ou D/L. Les modèles D/L se caractérisent par divers éléments luxueux tel qu'un toit vinyle de type « landau » avec vitres de custode sur la berline deux portes, des enjoliveurs assortis à la couleur de la carrosserie, des sièges inclinables recouverts de velours et des inserts en imitation bois sur le tableau de bord. Le break D/L propose également des garnitures extérieures imitation bois en bas de caisse et des sièges inclinables en vinyle perforé façon cuir.

Lancés le 31 août 1978, les modèles 1979 se distinguent par des doubles phares rectangulaires à l'avant. Aux versions de base et D/L, s'ajoute la Limited équipée de série de sièges en cuir, d'une moquette épaisse, d'un éclairage d'ambiance complet, d'enjoliveurs couleur carrosserie et d'une radio AM. 

Le 1er mai 1979, AMC célèbre le 25ème anniversaire de la fusion Nash-Hudson en lançant une série limitée de l'AMC Concord, baptisée « Silver Anniversary ». Ces modèles  arboraient une peinture métallisée argentée bicolore, un toit en vinyle argenté, des enjoliveurs de roues à rayons, des badges commémoratifs et un intérieur garni de velours côtelé noir ou roux « Caberfae ».

La Concord de l'année-modèle 1980 adopte une silhouette plus fluide. Les berlines D/L et Limited sont désormais équipées d'un toit en vinyle intégral avec des vitres de custode presque triangulaires intégrées aux montants C. Les coupés bénéficient de vitres de custode aux lignes plus carrées et d'un encadrement chromé redessiné, orné de barres verticales entre la vitre et le montant extérieur. Les breaks Limited reçoivent une peinture noire et un encadrement chromé autour des custodes. Les berlines et coupés de base conservent en revanche la même ligne de toit et le même traitement que les Hornet depuis 1970. Les feux arrière sont redessinés et enveloppants. Toutes les Concord reçoivent une nouvelle calandre à barres horizontales. La gamme des moteurs est réduite avec la suppression des 6 cylindres 3,8 litres et V8 5 litres, ne laissant disponibles que le quatre cylindres de 2,5 litres d'origine GM (qui remplace l'Audi) et le 6 cylindres maison de 4,2 litres.

Pour 1981, la nouvelle calandre se compose de barres horizontales chromées plus espacées et de trois barres verticales supplémentaires.

Le modèle 1982 n'évolue que par quelques détails. Pour 1983, le moteur 2,5 litres GM, peu demandé par la clientèle, disparait du catalogue. La gamme est réduite aux berlines quatre portes de base et D/L, ainsi qu'aux breaks de base, D/L et Limited. 

La production de la Concord cesse à la fin du millésime 1983.

Concord Hatchback modèle 1978

Concord D/L Sedan modèle 1978

Concord D/L Station Wagon modèle 1978

Concord Limited Station Wagon modèle 1980

Concord Limited Sedan 2 d. modèle 1979

Concord D/L Sedan modèle 1981

Hudson modèles 1956

Inchangées dans leurs principales caractéristiques techniques, les Hudson Wasp et Hornet reçoivent une face avant redessinée pour 1956. Le motif en nid d’abeille est plus fin et le contour triangulaire de la calandre donne aux Hudson 1956 leur propre caractère. Entre la calandre et le pare-chocs des motifs horizontaux en V englobent une ouverture d’air supplémentaire. A l’arrière, les feux ont été aussi redessinés sous la forme d'ovales élancés et verticaux. La bande décorative latérale, qui s'étend des phares à l'arrière, est interrompue par un V à la hauteur de la porte arrière, rappelant le nouveau moteur V8 plus puissant qui est installé dans le modèle Hornet. Le moteur V8 (d’origine Packard), à la cylindrée portée à 5768 cm³, développe 223 ch. Le V8 de 5237 cm³ reste disponible. Sur la Wasp, le moteur est le six cylindres de 3310 cm³, inchangé. Il est proposé avec un carburateur (122 ch) ou deux (132 ch). La Wasp est propulsée par soit une transmission manuelle à trois rapports avec ou sans surmultipliée, soit avec la transmission de puissance Hydramatic. La Hornet reçoit quant à elle la transmission automatique Ultramatic de Packard. Notons enfin le passage de l'ancien système de 6 volts à une tension de 12 volts, ce qui améliore les capacités de démarrage à froid. Les Wasp et Hornet se distinguent par leur empattement : court (290 cm) sur la première et plus long (308 cm) sur la seconde. La gamme des carrosseries comprend une berline quatre portes et un coupé hardtop (Hollywood) pour la Hornet et uniquement la berline pour la Wasp. A l’intérieur, le tableau de bord se caractérise par compteur de vitesse à échelle horizontale. Hudson propose un grand nombre de teintes parmi lesquelles choisir, à savoir 14 finitions unies, 15 combinaisons bicolores et 6 combinaisons tricolores.

Wasp Super Sedan

Hornet Special Sedan

Hornet Custom Sedan

Hornet Custom Hollywood

AWZ P-70 Zwickau

Pour remplacer l'IFA F8, l'usine automobile de Zwickau en Allemagne de l'Est présente un nouveau modèle, la P-70. Elle dispose  d'une toute nouvelle carrosserie compacte en matière plastique à quatre places et avec deux portes. La puissance du moteur deux cylindres à deux temps d'une cylindrée inchangée de 684 cm³ a été augmentée de 2 ch par rapport à celle de la F8, pour atteindre 22 ch. La vitesse de pointe est désormais d'environ 90 km/h selon l'usine. Le châssis avec le moteur disposé transversalement devant l'essieu avant, la traction avant - toutes des caractéristiques typiques de DKW d'avant-guerre - devrait  donner à ce nouveau modèle une très bonne tenue de route.

Renault 20

Le 27 novembre 1975, Renault présente la 20, un modèle intermédiaire entre la 16 et la 30. La Renault 20 reprend la spacieuse carrosserie de la 30 TS mais se contente du 4 cylindres 1647 cm³ de la 16 TX. Sur la 20, il développe 90 ch. Par rapport à la 30, les performances de la 20 sont bien entendu moindres avec une vitesse maximale limitée à 160 km/h. Mais l'avantage est une consommation réduite de carburant. Au moment de son lancement, la Renault 20 est proposée en trois niveaux de finition : la 20 L à la finition de base, la 20 TL qui reçoit des enjoliveurs de roues, un compte-tours, un accoudoir central à l'arrière et des ceintures de sécurité avant à enrouleur et la 20 GTL dotée, en plus, d'une direction assistée et de vitres à commande électrique. La boîte automatique est disponible sur les 20 TL et GTL. 

Les modèles du millésime 1977 se distinguent par leurs nouvelles poignées de portes et une trappe carrée masquant l'orifice de remplissage d'essence sur l'aile arrière droite.

La 20 L disparaît au millésime 1978 et la 20 GTL au millésime 1981. La 20 TL demeure de modèle d'entrée de gamme avant, à son tour, de se retirer à l'été 1982.
 

Shelby GT 350

Les premières Shelby GT 350, lancées en 1965, étaient très typées "course", sans direction assistée et livrables uniquement en blanc. Pour 1966, Shelby propose des modèles plus accessibles avec plusieurs couleurs disponibles (avec ou sans double bande). L'équipement peut comprendre une boîte automatique. Il n y a plus d'échappements latéraux. Des petites vitres sont ajoutées sur les montants d'aile arrière, ainsi que des prises d'air fonctionnelles pour le refroidissement des freins arrière. Les options proposent la climatisation, la radio, la direction assistée, ainsi qu'un compresseur Paxton, qui fait grimper la puissance à 400 ch. Le moteur de base V8 reste le 289 ci de 306 ch, ou 335 ch dans sa version "compétition'.

Seat 1200 Sport

En novembre 1975, Seat présente un petit coupé original à traction avant dérivé de la 127. La mécanique est le 1,2 litres à arbre à cames latéral de la 124 délivrant 67 ch. La carrosserie a été dessinée par le styliste italien Aldo Sessano et reprend les lignes qu'il avait créées pour un prototype NSU en 1970, la Nergal, à l'exception de la face avant qui se caractérise sa couleur noire (d'où le surnom "bocanegra" donné à la Seat). Les 500 premières Seat 1200 Sport sont assemblées par la société Inducar, d'où le logo "IC" sur les ailes avant. La production est ensuite transférée dans l'usine Seat de Martorell. 

Ce premier modèle entièrement développé par Seat est produit jusqu'en septembre 1979, moment où Seat introduit le coupé 128 3P dans sa gamme.

En 1977, la gamme est complétée par une version plus puissante dotée du moteur de la 1430 développant 77 ch.
La production :
11.619 1200 Sport et 7.713 1430 Sport. Des chiffres relativement faibles mais la Seat 1200 ou 1430 Sport n'a été principalement commercialisée qu'en Espagne, un marché encore en croissance à venir pour l'automobile. Quelques exemplaires furent importés dans d'autres pays, notamment en Belgique.





 

Salon de Tokyo 1965

Le 12ème Salon de l'automobile de Tokyo (29 octobre-11 novembre 1965) a été un peu plus calme que les années précédentes en termes de nouveautés, d'autant plus que les programmes de production des marques les plus importantes de l'industrie des voitures particulières commencent à se consolider. Les voitures japonaises se ressemblent de plus en plus dans leur forme extérieure, ainsi que dans les spécifications techniques. Néanmoins, il existe une richesse extraordinaire de modèles. Le salon de l'automobile est un événement important pour Tokyo, peu de temps après la libéralisation du commerce automobile japonais. L'afflux vers le parc des expositions, qui a été agrandi à 25 hectares. Avec ses places de parking pour 5000 voitures, il a répondu à toutes les attentes fixées pour plus d'un million de visiteurs. L'exposition de Tokyo peut également se targuer d'avoir pratiqué le prix d'entrée le plus bas de tous les salons de l'automobile, soit environ un franc (suisse). Au total, 167 voitures particulières, 310 véhicules utilitaires, 38 bus et 127 motos étaient exposés ; en somme, une démonstration impressionnante d'une industrie qui a également atteint en quelques années une position clé dans la balance commerciale, et dont l'impact se fait de plus en plus sentir sur les marchés d'exportation, d'autant plus que les produits ont acquis un visage international et sont également bien au-delà de ce qui est applicable au Japon en termes de performances de conduite sur la base des dispositions légales et du réseau routier. L’attirance pour des véhicules aux performances sportives et aux vitesses de pointe élevées et l'émergence de voitures de sport pures sont étonnantes, bien qu'au Japon, il n'y ait qu'une autoroute de 100 km de long entre Kobe et Nagoya et seulement quelques circuits de course où il n'y a pas de limite de vitesse. Les succès sportifs de Honda ont incité d'autres marques à prendre une part active à la course automobile. Il suffit de penser au coupé Prince qui s'est attaqué aux records du monde existants. Notons au passage que l'empereur du Japon passera bientôt de sa Rolls Royce à une voiture représentative japonaise, dont la production a été confiée à Prince Motors Ltd., affiliée à Nissan Motor C, Ltd. La limousine impériale de 6 m de long est équipée d'un moteur V8 de 6 litres. 

Moteur deux temps chez Mitsubishi

Dans le secteur des voitures particulières du grand groupe industriel japonais Mitsubishi, le moteur à deux temps avec refroidissement par air n'était jusqu'à présent utilisé que dans la petite Minica. Les modèles Colt 600 et Colt 1000 étaient équipés de moteurs à quatre temps. Aujourd'hui, l'entreprise s'engage à nouveau dans le moteur à deux temps avec trois cylindres en ligne et une cylindrée de 843 cm³. Avec un taux de compression de 7,6:1, le moteur produit 45 ch à 4500 tr/min. La courbe de couple, qui tourne à plat entre 2000 et 4000 tr/min, culmine à 8,3 mkg à 3000 tr/min. Les particularités de ce moteur à deux temps sont la commande de l'accélérateur du côté de l'admission et de l'échappement. Du côté de l'admission, le retour est évité par le fonctionnement automatique des clapets anti-retour ainsi que des contrepoids sur le vilebrequin, qui agissent comme des aubes rotatives. Du côté de l'échappement, la perte de gaz frais est réduite par les conditions d'écoulement dans le collecteur. La conception témoigne d'un travail de recherche très intensif dans le domaine des moteurs à deux temps. Le moteur ne fonctionne pas avec un mélange, mais avec une lubrification à l'huile fraîche, qui comprend une pompe à huile et un dispositif de dosage ainsi qu'un réservoir d'huile de trois litres. La circulation de la pression couvre les quatre paliers principaux du vilebrequin (roulements à billes) ainsi que les paliers de bielle et d'axe de piston. Le modèle Colt 800 présente une conception conventionnelle avec un moteur avant refroidi par eau, une boîte de vitesses à quatre vitesses entièrement synchronisée, et la propulsion arrière. L'élégante carrosserie autoportante se caractérise par des panneaux latéraux fortement bombés et des fenêtres également cintrées. Avec un empattement de 220 cm, la voiture à quatre places et  à deux portes mesure 365 cm de long.

Nouvelle 6 cylindres chez Nissan

Avec de nouvelles carrosseries et de nouvelles motorisations, la marque Nissan a su surprendre lors du salon. Le modèle Cédric, qui était autrefois construit en grande série, est présenté dans une nouvelle version avec le modèle Cédric Special. Le moteur est un six cylindres de 2 litres (l'ancien moteur Cédric était un quatre cylindres de 1,9 litre) avec arbre à cames en tête. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : alésage 78 mm, course 69,7 mm (course courte), capacité 1998 cm³ (juste en dessous de la limite fiscale), taux de compression 9 : 1, 115 ch à 5200 tr/min, couple maximal 16,5 mkg à 4400 tr/min. Le vilebrequin est à sept paliers et l’alimentation est assurée par deux carburateurs horizontaux. La transmission est soit assurée par une boîte de vitesses à quatre rapports entièrement synchronisée, soit par la boîte automatique Borg-Warner. Les roues avant sont équipées de freins à disque. La Cedric Special a un poids à vide de 1290 kg. Alors que le modèle Cedric Special est tune des voitures de taille moyenne en raison de sa longueur de 468 cm, le modèle suivant, la President, est une voiture représentative de style américain. Il s’agit d’une berline quatre portes à six places qui mesure 5 m de long et 180 cm de large et pèse 1600 kg. Elle est propulsée par un moteur V8 de 4 litres développé par Nissan avec 180 ch de puissance et 32 mkg de couple. L'équipement standard comprend la direction assistée et des freins à disque à l'avant. L'équipement est le même que celui des voitures américaines (réglage électrique des sièges, fonctionnement des vitres, verrouillage des portes), mais il est complété par quelques détails moins connus, comme une lunette arrière chauffante, un allumage automatique de l'éclairage (notamment la luminosité des instruments sur le tableau de bord). Le prix est fixé à 3 millions de yens.

Coupé hardtop Toyota Corona

La Corona, qui est apparue en 1964 avec une nouvelle carrosserie à quatre portes, est maintenant également disponible en coupé à deux portes à toit rigide et poteau central rétractable. Le coupé Corona est équipé d'un moteur quatre cylindres de 1585 cm³developpant 90 ch à 5800 tr/min avec deux carburateurs SU. L'acheteur peut choisir entre une transmission à quatre vitesses entièrement synchronisée ou la transmission automatique Toyoglide. L'attraction principale du modèle est cependant sa carrosserie à toit rigide.

Une Subaru de taille moyenne

Subaru, constructeur de petites voitures à succès, a présenté une toute nouvelle voiture de taille moyenne en plus du modèle inchangé avec un moteur arrière de 360 cm³. La nouvelle Subaru dispose de la traction avant et d'un moteur boxer quatre cylindres, refroidi par eau, d'une capacité de 977 cm³ et d'une puissance de 55 ch à 6000 tr/min. Le châssis est équipé de ressorts à barre de torsion.

Et les autres …

Chez Daihatsu, qui fabrique de petites voitures avec des moteurs de 800 cm³, des essais ont commencé avec un moteur de 1000 cm³ de 65 ch à 6500 tr/min, qui fonctionne avec l'injection d'essence pour la première fois au Japon. Honda a augmenté la cylindrée de ses voitures de 600 à 800 cm³. Chez Suzuki, la petite Fronte 800 est maintenant incluse dans la production en série. Le moteur Wankel, construit sous licence par Toyo Kogyo, n'a pas encore atteint la production en série sur le modèle Mazda Cosmo. 

Source : Revue automobile, 18/11/1965

Mitsubishi Colt 800

Nissan Cedric

Nissan President

Toyota Corona 1600 Coupé

Subaru 1000

Studebaker modèles 1956

Le programme 1956 de Studebaker comprend 14 modèles différents résultant de la combinaison de deux empattements distincts (296 et 306 cm), de quatre moteurs et de quatre types de carrosseries (berline 2 portes, berline 4 portes, coupé – faux-cabriolet – et break). Le châssis à empattement long est utilisé sur les faux-cabriolets et la grande berline President. Tous les autres modèles sont basés sur l’empattement court. Le moteur de base est le six cylindres de 3042 cm³ développant 102 ch. Il équipe la berline 2 ou 4 portes Champion, le faux-cabriolet Flight Hawk et le break Pelham. Le V8 de 4249 cm³ développant 172 ch est monté sur les berlines Commander, le faux-cabriolet Power Hawk et le break Parkview. Sur la berline President, la cylindrée du moteur est portée à 4737 cm³ en allongeant la course de près de 10 mm. La puissance est de 198 ch sur les berlines President de base ou le break Pinehurst et de 213 ch sur le faux-cabriolet Sky Hawk et la luxueuse berline President Classic. Le moteur de 198 ch est équipé d’un carburateur double corps tandis que celui de 213 ch reçoit un quadruple corps. Toutes les Studebaker, à l'exception de la Golden Hawk, sont équipées d'une boîte de vitesses à trois rapports avec ou sans overdrive ou de la nouvelle transmission Flightomatic. Extérieurement, les berlines et le breaks Studebaker se distinguent par un nouveau capot classique avec une large calandre en treillis qui remplace l’audacieux capot plongeant dessiné par Raymond Loewy. Les faux-cabriolets conservent la carrosserie apparue en 1953 mais la face avant est désormais habillée d'une calandre traditionnelle.

Champion sedan 2 door

President Classic

Sky Hawk

Studebaker Golden Hawk

Pour l’année-modèle 1956, Studebaker présente un nouveau modèle de haut de gamme : la Golden Hawk. Ce nouveau coupé luxueux est équipé d’un moteur V8 de 5,8 litres provient de chez Packard et concrétise ainsi la fusion des deux marques, intervenue en octobre 1954 pour former la Studebaker Packard Corporation. La puissance du moteur affiche 279 ch ce qui octroie à la golden Hawk un rapport poids/puissance extrêmement faible d’environ 6 kg/ch. Il faut donc s'attendre à ce qu’elle dispose d'une excellente capacité d'accélération. Selon l'usine, une vitesse de 100 km/h peut être atteinte en 10 secondes environ départ arrêté. La transmission est assurée par la boîte Packard Ultramatic qui comprend un convertisseur de couple hydraulique et un réducteur planétaire à deux vitesses. Une boîte de vitesses manuelle à trois rapports avec overdrive peut également être installée en option.

Extérieurement, le Golden Hawk se distingue des autres coupés Studebaker par une ligne plus haute des ailes arrière et par des bandes décoratives qui longent les découpes des roues. Une bande chromée latérale, commençant par les phares, se termine par un motif en forme de V à l'entrée de l'aile arrière. Le châssis de la Golden Hawk est identique à celui de la berline President et il est équipé de freins améliorés. Les tambours de frein sont en aluminium avec une douille en acier moulé et ont de petites nervures de raidissement sur leur périphérie, qui servent à augmenter la résistance et à améliorer la dissipation de la chaleur. Avec l'installation de cette conception de frein plus puissante, le potentiel de performance de conduite accru est mieux pris en compte.

Porsche 924

En novembre 1975, une étape importante est franchie par Porsche, avec l'apparition de la 924. Porsche s’engage non seulement dans l’adoption d’un moteur refroidi par eau mais aussi dans le concept du moteur placé à l’avant, une première depuis sa création en 1948. Une autre caractéristique de la nouvelle 924 est la conception « transaxle », qui n'a jusqu'à présent été utilisée que par quelques constructeurs (Lancia, Pontiac, Ferrari, Alfa Romeo) avec le moteur monté à l'avant et la transmission située à l'arrière et bloquée par le différentiel. Porsche essaie ainsi d'obtenir des conditions de traction aussi bonnes dans la nouvelle 924 qu’elle l’était auparavant avec les modèles à moteur arrière 356 et 911 ou central 914. Cela participe aussi à une répartition du poids équilibrée entre l’avant et l’arrière.

La nouvelle Porsche 2 + 2 places est propulsée par un moteur 4 cylindres à arbre à cames en tête de 1984 cm³, développant 125 ch à 5800 t/min. Il est alimenté par l’injection d'essence Bosch k-Jetronic. Il s’agit du moteur conçu par Audi et qui équipe déjà le fourgon VW LT en attendant d’être utilisé sur la future grande Audi et quelques modèles du groupe AMC aux Etats-Unis. La boîte est manuelle à 4 rapports mais une boîte automatique est annoncée pour plus tard (ndlr : en 1977 avec une manuelle à cinq rapports également). 

La 924 conçue à l'origine par Porsche pour le compte de Volkswagen (projet « EA » 425) ne sera pas fabriquée à Stuttgart-Zuffenhausen, mais par le groupe VW à Neckarsulm.

Le style élégant et moderne de la carrosserie est dû à Harm Lagaay. La Porsche 924 se caractérise par son hayon arrière entièrement en verre et l'avant plongeant avec des phares rétractables. L’aération du moteur est assurée par une ouverture sous le pare-chocs. 

Pour ceux qui souhaite s’aérer tout en roulant, Porsche propose la 924 avec une section de toit amovible qui peut être rangée dans un sac dans le coffre.

La présentation de la 924 a lieu le 15 novembre 1975 et elle est dévoilée à la presse à La Grande Motte. Sa commercialisation commence en Europe au début de l'année 1976 et aux Etats-Unis quelques mois plus tard pour le millésime 1977.

La Porsche 924 est produite sous cette forme, sans grandes modifications, jusqu'en 1985 (121.672 ex.).

Lancia Beta 2000

En novembre 1975, Lancia présente une Beta révisée. Le changement le plus important est le remplacement du moteur 1,8 litre de 110 ch par une unité de 2 litres développant 119 ch. Il s'agit d'une évolution du 1,8 litre qui est déjà utilisée dans le modèle Montecarlo à moteur central.

La gamme de moteurs de la série Beta comprend désormais le 1,3 litre qui est utilisé exclusivement pour la berline, ainsi que les 1,6 et 2,0 litres installés dans la berline, le coupé, le spider et le HPE. Le moteur de 1995 cm³ monté transversalement a le même alésage que le 1,8 litre, mais avec une course de 90 mm. Les deux arbres à cames en tête sont entraînés par des courroies crantées. Le moteur 1,6 litres est modifié avec désormais un alésage de 84 mm au lieu de 80 mm et une course de 71,5 au lieu de 79,2 mm, ce qui donne une cylindrée de 1585 cm³ (contre 1592 cm³ auparavant). La puissance maximale est toujours de 100 ch à 5800 tr/min (au lieu de 6000 tr/min auparavant) mais le couple est supérieur. Ce changement est lié à la nouvelle réglementation sur les émissions de la CEE, qui est entrée en vigueur le 1er octobre.

Les modifications apportées à la carrosserie et à l'intérieur concernent principalement la berline. La lunette arrière est plus plane pour améliorer la vue arrière. Les grilles d'aération sont accouplées à la troisième vitre latérale et non plus de chaque côté de la lunette arrière. Les feux arrière sont redessinés. Sur les flancs, une bande de protection en caoutchouc passe désormais à mi-hauteur de caisse. Les doubles optiques avant recouvertes d'une vitre rectangulaire (sauf sur la 1300).

A l'intérieur, les sièges reçoivent une garniture en velours de meilleure qualité et le volant est redessiné. Pour éviter les reflets, les instruments sont désormais colorés différemment. En option, Lancia propose la climatisation, le toit ouvrant, les jantes en alliage, les vitres électriques ou la direction assistée ZF. 

Sur le Coupé, le Spider et le HPE, la nouvelle version 2000 se reconnaît au fait que le capot est légèrement renflé vers le haut. Cela était nécessaire car le 2 litres à longue course est plus élevé que le moteur 1.8 litres.

 

Alfa Romeo Gran Sport Quattroruote

Au Salon de Turin 1965, Zagato expose une réplique de l’Alfa Romeo 6C 1750 Gran Sport de 1929. Ce modèle a été réalisé à l’initiative de Gianni Mazzocchi, directeur éditorial du magazine italien Quattroruote qui essaie de convaincre Alfa Romeo de faire revivre une de ses voitures les plus mythiques des années 1930. La réplique est basée sur la Giulia TI dont elle reprend le moteur à double arbre à cames en tête de 1570 cm³ développant 90 ch. La carrosserie est en aluminium et fixée sur une structure tubulaire. Le freinage est assuré par des tambours au lieu de disques, afin de conserver l’esthétique des années 1930, notamment grâce aux roues à rayons. Une production en petite série est envisagée au moment du salon et va se concrétiser. Cependant, assez cher et entrant directement en concurrence avec le spider Duetto plus moderne, la réplique del a6 C 1750 n’est finalement fabriquée qu’à 82 unités jusqu’en décembre 1967 et elle reste au catalogue jusqu’en 1969, le temps d’écouler la production.

Siata 1600 TS Coupé

Au Salon de Turin 1965, le carrossier Siata présente un nouveau coupé 1600 TS. Il utilise un moteur Fiat de 1578 cm³ développant 90 ch, ce qui lui permet d'atteindre la vitesse de 175 km/h. Le coupé 1600 TS est une version revue du modèle précédent avec une face avant redessinée et habillée de phares rectangulaires. La finition intérieure est particulièrement soignée avec notamment un tableau de bord garni de bois. 

Cadillac modèles 1956

Pour 1956, Cadillac complète sa gamme avec deux nouveaux modèles de carrosserie : une berline 4 portes sans montant central et le coupé Eldorado Seville, version fermée du cabriolet Eldorado apparu en 1955. La cylindrée du moteur V8 est portée à près de 6 litres (5972 cm³). Il développe 289 ch sur les modèles à carburateur quadruple corps ou 309 ch sur les Eldorado dotée de deux carburateurs. Les Cadillac 1956 sont exclusivement propulsée par la transmission Hydramatic qui a été améliorée. 

Le coupé Eldorado Seville présente une particularité : son toit est recouvert de plastique imitation cuir. Sur demande, sa face avant peut recevoir une calandre spéciale en nid d’abeille or-bronze au lieu de la calandre chromée de série.   

62 Sedan

 

62 Coupe de Ville

 

Fleetwood 75 Sedan

Eldorado Seville

 

Eldorado Biarritz

Oldsmobile modèles 1956

Le style extérieur des Oldsmobile 1956 fait fortement référence au concept car « Starfire » présenté en 1953. L’avant avec sa calandre de forme elliptique rappelle celle de voitures de sport européennes. Si la carrosserie à quatre portes sans montant central se retrouve dans toute la gamme, Buick innove aussi avec sa banquette avant qui peut non seulement être déplacée vers l’avant, vers l’arrière, vers le haut ou vert le bas mais dont l'angle d'inclinaison du dossier peut également être modifié. Pour faciliter l'entrée et la sortie, un système automatique spécial déplace la banquette avant vers l'arrière dès que la porte avant est ouverte et glisse vers l'avant dès que le dossier avant est rabattu vers l'avant lorsqu'un passager de la banquette arrière veut monter ou descendre. Ce système n’équipe toutefois que le modèle 98 de haut de gamme. 

La puissance du moteur à la cylindré »e inchangée de 5314 cm³ développe 233 ch sur les modèles 88 et 243 ch sur les Super 88 et 98 avec un taux de compression augmenté à 9,25 :1. Sur la 98, Oldsmobile propose la transmission « Jetaway » avec un deuxième embrayage à fluide qui sert à adoucir les transitions de vitesse.

88 Sedan

 

Super 88 Holiday Sedan

 

98 Holiday Sedan

 

98 Holiday Coupé

Buick modèles 1956

L’année modèle 1956 est placée sous le signe de l’augmentation générale des performances chez Buick. Sur la Buick Special, la puissance du V8 de 5272 cm³ est portée à 223 ch grâce à un taux de compression de 8,9 :1. La puissance des modèles Century, Super et Roadmaster monte à 259 ch avec un carburateur quadruple corps et un taux de compression augmenté à 9,5 :1. Les modèles Special et Century sont établis sur l’empattement court de 309,5 cm tandis que les Super et Roadmaster sur plus longues avec un empattement de 322,5 cm. Une des innovations de 1956 concerne la transmission Dynaflow, spécifique aux Buick. Ce système, apparu sur les modèles 1955, se caractérise par des lames réglables dans leur angle d'attaque sur le stator du convertisseur de couple. Pour 1956, un deuxième stator à lame fixe est introduit, ce qui améliore l'accélération à partir de vitesses inférieures à environ 100 km/h. Cela se traduit aussi par une consommation de carburant plus faible. Extérieurement, les Buick 1956 reçoivent une calandre à mailles plus fines et des bandes latérales différentes mettant mieux en évidence la peinture bicolore. Le tableau de bord a été entièrement redessiné, avec du caoutchouc mousse rembourré de série sur le cabriolet et du caoutchouc mousse sur les autres modèles. La berline 4 portes sans montant central est disponible dans les quatre séries.  

Special Riviera Sedan

 

Special Station Wagon

 

Century Riviera Sedan

Century Convertible

Super Riviera Sedan

  

 

Roadmaster Sedan